Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Voiles



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Ce matin d’août
la brume fait mentir qui a jamais cherché à couper au couteau
                  la brume
       
Qui peut se prévaloir de l’avoir vue saigner

autre chose qu’un lait ?
 
Les récifs qui attendent
    les branches ongulées le harpon des ramures
    sommeil encore aux vitres

Le ciel s’est envolé
    ailleurs vers quelque bleu

A qui m’ose d’hier

    apporter les pigments frayés dans la colère
j' offre la brume au bruit mat écourcis
    ses dangers froids et muets
la paix plantée
mon cœur


la forêt

                l’où viens tu.




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