Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Ce matin d’août
la brume fait mentir qui a jamais cherché à couper au couteau
la brume
Qui peut se prévaloir de l’avoir vue saigner
autre chose qu’un lait ?
Les récifs qui attendent
les branches ongulées le harpon des ramures
sommeil encore aux vitres
Le ciel s’est envolé
ailleurs vers quelque bleu
A qui m’ose d’hier
apporter les pigments frayés dans la colère
j' offre la brume au bruit mat écourcis
ses dangers froids et muets
la paix plantée
mon cœur
la forêt
l’où viens tu.
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