Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Dessine moi le temps



Dessine-moi le temps
        les pistes poudre riz insouciantes des champs
                où gémit le sorgho,
                les heures à l’affût du silence et de l’ombre
                  en triangle pliés sous le nombre
                                                                des branches

                    Dessine-moi les sentes
        la vie comme un serpent qui écarte
                                            les pierres
            et le soleil à mordre entre deux frissons gris
                            dessine moi le feu qui s’émiette tout seul
                                                    et de ses cendres bleues
                        élargit muettement  le cercle des repas
            déjà pris

            Dessine-moi la terre
                les éteules dorées qui finissent de traire
                    quelques restes du jour avant de se coucher
                                            nue si mon âme est nue
                                                        revêts-la de couleurs et fais tourner
                                                manège
 
On sera sur du blanc lorsque viendra la nuit
 

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M
<br /> <br /> Une voix profonde comme le vent<br /> <br /> <br /> Chante dans les longues branches d’un sapin<br /> <br /> <br /> Voici l’effet que me fait ce poème…<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est gentil de t'être laissée porter par ces voix nées des branches, je les entends souvent. Et souvent me demande si<br /> je ne suis pas, moi-même, une sorte de buisson?<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> Et si je te dessinais le banc, et si je te dessinais la nuit...<br /> <br /> <br /> Et si je te donnais l'heure en toute fantaisie...<br /> <br /> <br /> Je t'offrirai l'horloge qui ne sonne jamais<br /> <br /> <br /> pour que tu entendes le temps<br /> <br /> <br /> qui ne passe pas.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est gentil, Herbert, ce retour poétique, merci!! Ah... une horloge qui ne marquerait les heures, mon rêve!<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> de belles images qui se dessinent, celle particulière du serpent qui ouvre les pierres<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci Lutin, c'est super sympa d'être revenue lire ce vieux vieux poème, pas trop le temps d"crire en ce moment,<br /> j'espère que cela reviendra? Bon courage avec les malotrus du web.Ne te laisse pas impressionner par ces jalousies, c'est tellement misérable que...<br /> <br /> <br /> <br />
U
<br /> J'aime aussi mordre le soleil entre deux frissons gris...<br /> <br /> Belles fêtes de fin d'année Viviane et merci pour la belle et nostalgique pavane pour une infante défunte... <br /> <br /> <br />
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R
<br /> Merci Ulysse du rebond sur les frissons ;o)<br /> je vous souhaite de belles balades à venir et à nous tous le plaisir de les marcher du regard...<br /> <br /> <br />
P
<br /> Je sors de mon lit pour vous souhaiter de belles fêtes, sans verglas, sans pluie, sans neige, sans vent, sans tornade...<br /> Et prendre le temps de glisser quelques bisous dans votre corbeille pour vous et les vôtres. (Grâce à vous j'ai découvert l'usage du mot "comma" en musicologie bien sûr ;)<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Puissiez vous aller mieux, Philippe, cette saison est bien morose quand en plus on doit se calfeutrer au chaud pour cause de grippe ou<br /> apparentée.<br /> Les miens sont prresques tous là, et les fêtes s'annoncent joyeuses et pleines de gastronomes (sourire)<br /> je vous embrasse et à tout bientôt!<br /> <br /> <br />