Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Sur les ruines les cendres


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Sur les ruines les cendres
nous bâtirons des ponts
les arbres grandiront où griffaient les blessures

Sur les ponts et les murs
nous écrirons enfin ce qui n’a pas de nom
la douleur de l’argile et le désert d'attendre

Voici venu le temps de refermer l’orage

Sur les mots aux yeux morts
la voix comme une baie posera l’écarlate douceur de ses lèvres
et il s’envolera le bel oiseau de vent,
picorer l’encre noire des bruits anéantis

Puis l’ombre de l’à peine se posera sur nous
ciselée par le feu
pierres rythmées formes dansées
glaise, frémissante ébauche de nos mains
potiers nous deviendrons
blottis contre nos rêves
labyrinthes
infinis



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C
oui, mais ce n'est vrai que pour ceux, que les ruines n'ont pas ensevelies, pour ceux à qui le rêve d'écrire a été plus fort que tout, plus fort que ce qui a provoqué les ruines. Je le sais bien. <br /> clem
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R
C'est vrai ce que tu dis, il y a même ceux qui n'ont jamais eu la force de trouver leurs mots, c'est peut-être pour eux qu'écrit celui qui écrit...