Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Consigne d'atelier: Partir d'un mot puis par tirs successifs, mot syllabe consonnes voyelles consonance et phrases ou boulets tirer à vue sur tout ce qui bouge partir d'un mot pour y revenir.
Ah les portes!
port te fait la porte
où t’ancrer quand dévisse
et devise le vent
mauve est le vent qui pousse en la battant
haut temps en emporte
levant
pot n’en manque point
tu sais verser l’écru
aussi bien que l’ai cru
dis t’es sûr que les portes n’ont pas claqué j’ai comme an tendu
l’été se moquer des mois
verts et verser son lait de pis
vers les vers lent vers les vers mous
lu
là
on ne s'y attendait pas
be bop a loula moulure des portes
un mystère
qui ne s’épuise pas
porte félées les fées les portent
et font des fêtes des défaites de leurs faîtes écimés
mais vous
que faites vous
des portes nues vertes fermées grinçantes repeintes huilées entrebâillées
enfoncées ou en clair
elles appellent
l’attention
à son comble
dans la serrure où
plus tôt
le bas riait
le haut pleurait
et les gonds élégants ronds
ronnaient
La porte chat
grains sait avant nous
porte frontière confronte hier
à juste après
ce qui se passe de part et d’elle
on voudrait s'envoler de là
qu'on signe à tire-d'aile
mais on est coing
maison n'est coin
c'est dans la porte
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