Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Transparence




Les beaux miroirs dressés en leur lumière d'or,
    bois de garder, ses fleurs, si las,  fouillées aux veines
        un ange dans un coin, perdu, l
a chaine
enfin des coquillages vides, ou feuilles, morts
    et moi
        froid de ne voir
glissant sur les parquets aussitôt notre absence
la parole couleurs
moulée au verre et tain



            Hélas!
            jamais les beaux miroirs ne rallumaient leur eau
  
comme eux étais-je enclose
       au point de ne point voir ?

            Miroir
un jour

            m'offrant l'ébauche

la transparence originelle.



 
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O
Les miroirs ne nous renvoient que ce qu'ils voient, ou croient voir, et parfois ce que nous désirons voirJe t'embrasse O.
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R
Alors ils me renvoyaient le videet çac'est inquiétant (sourire)mais c'est du passé, merci Juliette, beaucoup.
M
Tout à fait d'accord avec Valentine. De l'eau qui frémit en faisant des vaguelettes ou d'un miroir qui scintille à la lumière, tu fais jaillir des mots qui sont en fait des émaux et des camées. (Oui, comme Théophile qui écrivait en octosyllabes lui, comme René-Guy...)Le mot qui sort d'un miroir brisé ou de la glace d'un étang du côté de Comper, voilà bien un savoir-faire exquis de la Dame du Lac.Quelqu'un que je connais dirait : le verbe qui brise la glace ou... le substantif qui fait tilt.Vraiment créatif ! J'apprécie, moi qui n'écris pas mais lis encore beaucoup de poésie, pour un vieillard de mon âge.
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R
Ce doit être un vieux souvenir de mes temps d'enfermemetn par tes soins, mon enchanteur (sourire)quand me gelant les doigts de piedsje cherchais à brisercette glace éternelleque je voyais brillerau fond d eta prunelleô comment as tu pu me faire celam'enfermer au palais glas...Je suis vraiment contente que tu aies aimé, je l'ai breaucoup travaillé alors ...
M
Ton imagination, comme un oiseau, sait voler par-delà ces miroirs ! Et c'est là toute ta belle liberté de poétesse !;-)Bises
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R
Ca, pouir avoir de l'imagoination, je n'en manque pas , hélas, jusqu'à me réveiller la nuit, pauvre de moi (sourire)à très vite Marianne, je vais essayer de rattraper mon retard de lecture.
V
Chapeau... Quelle extraordinaire faculté pour inventer un langage, pour faire passer dirais-je le sens à travers les mots... Je suis éblouie.
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R
Merci de ton coup d echapeau Valentine, j'ai essatyé de donner le sentiment du miroir brisécela me touche que tu aies aimé, vraiment bisous
M
Etrange et profond...
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R
Oui, aussi étrange que l'attente que le miroir rendece qu'il a reflété (sourire)merci Marlène