En famille

Depuis deux jours nous avons l’immense joie de réunir toute la tribu à la  maison, enfants, petit-fils et copains de nos deux filles. Cela vous explique mon absence jusqu’à mardi de vos blogs respectifs, mais je rattraperai le retard de lecture, soyez en certains (sourire) et reviendrai avec une joie neuve et nourrie de vie vous lire.

C’est si doux de tenir à nouveau dans les bras un tout petit, d’entendre les petits bruits qu’il fait en têtant, de le découvrir s’animant aux nouveaux visages. Il est très très éveillé et hier, alors que sa maman  le changeait, ils nous a fait à Sarah, Mathilde et moi qui étions penchées au-dessus de lui à le couver encore,  un superbe sourire, en tous cas ainsi l’avons-nous interprété et  le lui avons-nous  rendu.
C’est douceur la vie qui grandit. Je me rends compte le regardant et le touchant à quel point j’ai été sensible aux nourrissons, à leur odeur, à leurs petits mouvements qui se cherchent, à leur frimousse enchiffrenée, à ce regard surtout qui explore loin loin.

Nos grands se reposent tous et cela aussi est bonheur, savoir qu’ils savent que leur nid est là, ouvert. J’ai tellement souffert à chacune de mes grossesses et naissances de me heurter à ma maison maternelle obstinément fermée à la jeune maman que j’étais…

Nous ne pouvons pas passer à côtés de ces moments si tendres, de la rencontre avec nos deux grands devenus parents, accompagner leurs questions, leurs enthousiasmes, leur découragement quand ils sont fatigués de nuits un peu... bousculées, et ces régressions temporaires qui leur font du bien et font partie de tout apprentissage de la vie… et de l’amour.

Donc à bientôt !!

Liebeslied de Kreissler