Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Papillons valse



Les nuits de
rythmes à
côté
les
papillons
valsant dans
la poitrine

viennent me rappeler
que la vie n'est pas rectiligne
mais peut se dérober soudain
comme la lisière de mon jardin

J'ignore tout des paraboles
qui le font se courber au contrebas des crimes
mais je devine je devine je devine de ne vieux de deux noeuds vie de vie vie vie de vi de vide

S'effacent les rumeurs
l'histoire  s'infléchit
seule une barre entre les deux épaules
sensation de mort imminente

La chair est affolée
l'esprit étrangement calme



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C
J'espère que le papillon va se calmer.. bonne soiréeclem
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R
<br /> Merci beaucoup de tes voeux, Clem ;o)<br /> <br /> <br />
M
Il pleure dans mon coeurComme il pleut sur la ville; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s’ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s’écoeure. Quoi ! nulle trahison ?… Ce deuil est sans raison. C’est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! Il pleure dans mon coeur Paul Verlaine Le coeur a ses réseaux que la raison ne connaît pas... (D'après Pascal ou Descartes, je m' souviens plus très bien...) Un coeur n'est juste que s'il bat au rythme des autres coeurs. (Paul Éluard) Dans le coeur humain, il y a des cordes qu'il est préférable de ne pas faire vibrer. (Charles Dickens)      Sursum corda.
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R
<br /> Merci Jean-Pierre du cadeau de ce poème que j'adore, il me semble que Reynaldo Hahn en avait écrit une mélodie ( pas sûre, je<br /> vérifierai) mais en lui même ce poème contient tant de signaux de mélancolie...<br /> <br /> Oui, le coeur, centre de gravité ou de jubilation du corps, cet organe qui nous rappelle que nous ne pouvons rester...<br /> <br /> Bisous et merci encore ( aussi pour les citations, quand le coeur est en réseau, son pouls est rassurant et ta présence me le dit)<br /> <br /> <br />
L
Je pensais à ces petits papillons noirs qui valsent dans les yeux quand la tension monte, ils sont nombreux et volent très vite sans carambolage et quand tout se calme ils se posent loin des yeux comme s'ils n'avaient jamais existé, d'autres disent que ce sont des mouches, des objets non identifiés, quand on leur raconte ils répondent qu'ils ne croient pas aux ovnis.
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R
<br /> Il y a une sorte de papillons qui aiment la cage des os<br /> surtout la nuit quand tout dort<br /> cela n'empêche pas la présence de mouches ou de papillons devant les yeux<br /> et même parfois de grands voiles rouges<br /> <br /> dans le bocal des yeux danse aussi un poisson<br /> japonais ;o)<br /> <br /> <br />
M
Ton texte et les liens m'interpellent. J'en ai appris ce jour. Etrange qu'une voie de plus et proche du coeur, puisse constituer une voie dangereuse.
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R
<br /> Ton retour est très riche, Marianne<br /> c'est même parfois une voie sans issue<br /> un val sans retour<br /> oui étrange et pourtant<br /> on en apprend sur soi<br /> on se rend compte que la proximité possible du grand saut laisse l'esprit de marbre ( déjà)<br /> et la chair décomposée ( déjà aussi...)<br /> <br /> Merci deta belle phrase<br /> <br /> <br />
L
Le coeur cette horloge qui refuse de devenir mécaniqueet qui nous donne un temps bien plus réelque celui que mesurent les automates hors de la viele coeurce lieu de fragilité extrèmeoù les anciens logeaient d'une raison bien au-delà de la raison qui claque du fouetune certaine penséece coeur m'inquiêteje lui souhaite de retrouver un lieu temps de paix vive
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R
<br /> Merci Luc<br /> pour tes voeux et ton commentaire à rebonds<br /> Ce coeur n'est plus tout à fait métronomique<br /> et pour une musicienne<br /> cela fait désordre (sourire)<br /> mais la musique trop ordonnée<br /> est-ce encore de la musique Viviante<br /> <br /> <br />