Quand s'est épanouie la Malope j'ai compris que le temps se montrait plus clément. Ses pétales délicatement vernissés et dessinés de veines s'ouvraient sur de belles fenêtres vertes et ovales promesses de fraîcheur enfin!
Et je bénis chaque jour de posséder quelques 500 mètres de plates-bandes installées dans l'ombre ou la mi-ombre. Car en dépit de la sécheresse et de la canicule alors que dans le reste du jardin il fallut souvent faire la chasse au sable tout y est resté fleuri et opulent: Belle de nuit, pétunias, gauras, anémones etc.
Bien sûr, parfois, le lamier White Nancy a rentré sous terre ses feuilles blanches si lumineuses comme on le voit en bas de la photo. Bien sûr, les oeillets de Chine
qui fleurirent de mi mars à mi Juin se limitèrent deux mois durant à conserver pimpant leur feuillage
mais quelques boutons pointent à nouveau:
Bien sûr les feuilles de l'anémone du Japon furent un peu " rousties " et ses hampes courbées mais dans l'ensemble tout a affronté vaillamment ce combat étrange et si long contre l'été:
C'est désormais aux asters d'illuminer l'automne. Je les aime pour leur floraison généreuse et si variée dans ma pauvre terre:
Ils se sont même re-semés et entourent de leurs hampes brouillonnes les feuilles brillantes des hellébores qui se préparent pour Noël:
Quand il fait prsque nuit, on les devine encore, tels de petites lampes sur la terre ameublie:
Un autre encore, une des nombreuses variétés de Aster fellowship, aux fleurons plus larges et d'un rose pétillant:
Plus loin, l'hellébore Corse contraste joliment avec le bleu vert du lamier. Photos non retouchées....
Les délicieux escaliers de rondins fabriqués par Michel apportent une douceur un peu nostalgique à ce talus que peu à peu je fleuris de vivaces, couvre sols, arbustes et annuelles:
Mais si j'aime les fleurs, les contrastes de feuillages me plaisent tout autant. Devant la maison et du premier plan jusqu'au fond, se succèdent le feuillage vert tendre et si joliment découpé de la pivoine arbustive, le gris duveteux du Stachys byzantina, le vert plus claquant du zinnia elegans en fleur, le pourpre noir de l'ipomée batata, le gris de la céraiste tomenteuse et le parme des pétunia... Le tout logé sous un pot de bambous et un érable du Japon.
Tchaïkovsky, Septembre ou la Chasse, extrait des Saisons:
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Et cela ne fait que commencer en fait, car maintenant que les couvre sols sont bien acclimatés, que les vivaces<br />
pérennes se plaisent, je vois mieux ce qu'il faut déplacer, étoffer, accompagner pour que le jardin soit encore plus beau. En dautres termes, je ne suis pas sortie de l'auberge ;o)) Merci<br />
Aimela!<br />
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S
Sonya
01/10/2012 11:26
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C'est tout doux ce fouillis, Viviane fouillis travaillé par ailleurs. Et c'est le plus difficile: donner idée<br />
que le jardin a toujours été là. Bises et merci aussi des liens que je déguste.<br />
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Merci Sonya, doux est le mot, lorsque le soir avant que la nuit tombe nous promenaons autour du parc, nous sommes émus<br />
de la douceur des lignes, en fait, ce jardin s'est dessiné avec le coeur....<br />
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