Premières lampes de l'enfance vous étiez là penchées éclairant mon berceau de vos couleurs mêlées et le corps se souvient des haltes les plus sombres au bord des chemins verts la joie de quelques baies.
Ce jour qui me jeta dans la lueur des autres me découvrit d'un coup la force du refus.
Sans herbe, sans fleurs parfois la route mais toujours dans le coeur l'idée d'une maison portée à bout de bras ses flammes de coton pour apaiser le pas
Naître est de chaque jour insatiable douleur arrachée au carcel portes entre-baîllées dans les livres étroits.
Et chaque jour est seul à maintenir vivante cette faim de savoir adossée à leurs voix
Chaque jour remerciant les humbles éclairages ou les flambeaux séchés qui étaient penchés, là.
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Quelle belle cadence dans ce texte.Oui Viviane chaque jour est une naissance.<br />
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L'apprentissage de la vie est d'ailleurs la co...naissance.Chaque rencontre , chaque<br />
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échange, chaque livre, chaque musique, chaque respiration continuent de nous ouvrir à la vie.<br />
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C'est vraiment gentil Renaud, d'apporter prolongement à ce jour de naissance<br />
je crois profondément aux rencontres, elles nous changent, nous bougent, nous nourrissent...<br />
Merci!<br />
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U
ulysse
15/11/2010 22:46
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Viviane de mes larmes de joie je rallumerai les flambeaux séchés<br />
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C'est gentil comme tout Ulysse ;o)) nous avons besoin de tant lumière en cette saison.<br />
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B
Bifane
15/11/2010 12:00
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Troublant dans sa vérité, ce poème mêlé d'inquiétude et d'espoir, cette origine en promesse, et ces promesses difficilement tenues, d'autant que souvent, nous nous les sommes faites à nous-mêmes,<br />
sans savoir comme il serait difficile de les tenir...<br />
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Peut-être est ce ce mélange d'inquiétude et d'espoir qui<br />
au lieu de nous entourer comme un doux cocon<br />
nous divise<br />
et si souvent jusqu'à souffrir. Merci Bifane.<br />
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L
lutin
05/10/2010 12:00
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J'aime toujours autant ce parcours que je ressens de la naissance jusqu'à l'aboutissement d'une vie<br />
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Oui, et écrire ne nous aide pas toujours à dépasser cela, au contraire, cela remue et entretient le marais. je t'embrasse O. et viens te<br />
lire demain...<br />
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