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Rentrant hier d'une promenade dans un des petits bois tout proches de chez nous, une délicieuse rencontre. Tranquillement couché sur l'herbe,
il n'a pas semblé s'émouvoir de notre présence.
Il nous a fallu nous agiter un peu pour le déloger de sa sieste
et filmer ce moment rare où les bêtes
se laissent approcher par l'homme
en pleine lumière...
Le terre-plein sur lequel il ruminait se trouve en contrebas de l'autoroute
d'où le bruit de fond assez pénible des vidéos qui suivent.
Ses doubles bois indiquent un jeune mâle.
Lecture de la vidéo ici si le fichier ci-dessous ne s'ouvre pas chez vous.
Idem pour la seconde vidéo qui le voit s'enfuir. Lien ici.
Il a traversé calmement la route à 20 mètres de nous
comme savent le faire ces rois qui ne craignent ni la nuit
ni la route.
Délicieuse rencontre.
Cadeau, un poème de Ronsard offert hier par Jean-Pierre en illustration de cet article, merci à toi...
Comme un Chevreuil, quand le printemps détruit
L’oiseux cristal de la morne gelée,
Pour mieux brouter l’herbette emmiellée
Hors de son bois avec l’Aube s’enfuit,
Et seul, et sûr, loin de chien et de bruit,
Or’ sur un mont, or’ dans une vallée,
Or’ près d’une onde à l’écart recelée,
Libre folâtre où son pied le conduit :
De rets ni d’arc sa liberté n’a crainte,
Sinon alors que sa vie est atteinte,
D’un trait meurtrier empourpré de son sang :
Ainsi j’allais sans espoir de dommage,
Le jour qu’un œil sur l’avril de mon âge
Tira d’un coup mille traits dans mon flanc."