Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
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Quelques nouvelles de notre jardin qui dans l'entre temps de cette si longue absence a bien prospéré... Le printemps est là, qui se teinte de pluies incessantes et si peu d'éclaircies que je me demande si nous ne sommes pas installés au fond d'un étang!
Mais les fleurs ne demandent qu'à vivre.
A droite de la maison la Lavatère Barnsley qui était si belle l'an dernier prépare ses boutons:
Je lui ai d'ores et déjà imposé des semis de pavot somniferum qui étaient impressionnants et de toute beauté à ses côtés, un mètre soixante environ de hauteur, des dizaines de fleurs énormes et joyeuses se succédant pendant presque deux mois:
Autour de la maison les rosiers sont déjà en piste
Ici Louis de Funes qui fleurit sans discontinuer de fin avril à décembre des fleurs qui, épanouies, sont grosses comme une petite théière et sentent merveilleusement bon:
Puis un rosier David Austin , si délicat:
Derrière la maison sous le chêne, ce sont des tulipes roses variées qui m'ont offert cette année presque un mois de floraison:
Il fit si doux cet hiver que déjà refleurissent des pétunias que j'avais oublié de sortir de leur potée ainsi que leur compagnon Alysse:
Sous le tilleul en attendant les géranium Rozanne puis les grands phlox, c'est une guerre de feuillages colorés entre les heuchères pourpres et rouges, la pervenche panachée à droite et le lamier panaché à gauche:
En vis à vis sur le talus d'ombre les ancolies roses et blanches s'élancent pour des semaines et se sont re-semées un peu partout:
Le talus d'ombre, orienté au Nord, s'est rempli de verdures qui fleurissent tour à tour et assurent une couverture permanente bien agréable à la mauvaise saison puisque j'y ai planté des plantes à feuillages persistants:
Les feuillages gris ou blancs de la Céraiste y contrastent avec le noir de l'ophiopogon ou des Heuchères, le vert acidulé des violettes de la Pentecôte, ou le jaune de l'Herbe du Japon, encore toute jeune:
Un peu plus loin, depuis le cercle où se prélassent des iris, on voit le grand talus se garnir lui aussi de céraistes, qui retombent sur les troncs posés là par Michel et Bruno pour y créer des terrasses, les campanules des murailles semblent s'y plaire et quelques alysses semés l'an dernier y sont encore en fleurs sous l'aubépine, toutes embaumant le miel alentour, quoique elles aussi orientées plein nord.
En clicquant sur la photo vous verrez le talus à peine défriché il y aura le 11 mai prochain tout juste quatre ans
A droite de la céraiste, là où tout est vert, fleuriront bientôt les valérianes rouges et gauras rouges et blancs:
J'attends avec impatience le retour des digitales qui donnaient l'an dernier, au milieu du brouillard blanc des fleurs de céraistes, tant d'allure à l'ensemble:
Pour l'heure, tout est calme et presque sous le brouillard, mais celui-ci vient du soleil rasant attrapé à la sauvette entre deux averses...
On devine sur la droite des fleurs rouges, ce sont les azalées.
La terre est très diverse dans notre jardin, humifère du côté des feuillages colorés, pauvre et sèche et sableuse dans la partie haute du talus puis acide en allant vers le bois. Ce qui fut au départ un casse-tête m'a finalement été très utile car obligée à planter en fonction de la qualité du sol et non de mes envies . Dans ce coin ci les azalées sont à leur aise. Par exemple Carmen ( la rouge ) et Ho Hoden ( la rose). Le projet est bien sûr de bouturer et couvrir peu à peu cette dernière partie du talus avec ces azalées et des rhododendrons qui se plaisent aussi:
En face du talus, la plate bande orientée plein sud longue de 50 mètres et qui m'a donné bien du tracas: terre argilo calcaire d'une dureté et pauvreté indescriptible. Mais patiemment je l'ai amendée avec des paillages de lin, elle est devenue souple en trois années et me permet de rêver sans trop de risques à des couleurs élaborées. Les sedum ont grossi, les fétuques aussi, mes semis de marguerites s'en donnent à coeur fleuris, les rosiers vont très bien! Quelle joie, même si ce n'est que le début de la saison :
L'an dernier au mois de mai. Entre les deux lavatères l'ammi des jardins semblait laisser flotter en l'air ses ombelles blanches:
Suivirent alors tout les mois de juin et juillet les pavots à fleurs de pivoine et les glaieuls s'entrelaçant aux tiges de népétas ou d'Ammi.
Les quelques photos ci-dessous donnent faible idée de la variété de couleurs tant il y en avait: du blanc au presque noir en passant par toutes les couleurs de l'arc en ciel ...