Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Sur la paille




Sur la paille il y a
    des souvenirs de feux aussi graves et gris
que les replis des nuages
le moule encore tiède des amours endormies dans l’ombre d’une meule
    l’été
rêve arrondi


Sur la paille il y a
    la tristesse des grains oubliés des récoltes
la souffrance jaunie
            des chutes enfantines
baisers brouillons volés en écoutant
                       dehors
    appuyé sur le coude
le danger suspendu
   sec et nu
 un orage

Sur la paille il y a
    des vies qui sont allées jusqu’au bout de leur chants

Dis moi si elles touchent l’infini
    dans les mottes de terre
nue
    sous la paille




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M
Mais voici l'adresse gente dame :<br /> <br /> http://www.amazon.fr/riches-heures-Berry-lenluminure-si%C3%A8cle/dp/2850567426<br /> <br /> Je sais qu'AMD est repartie à Malte d'où elle m'avait envoyé une très jolie carte postale car elle trouve que le background se prête bien à la "finalization" de son prochain bouquin...<br /> <br /> Quand à Gauchet, lui, il en sort deux (deux tomes en septembre)"L'avènement de la Démocratie" C'est dire qu'il n'est pas qu'un peu tocquevillien le Marcel !<br /> Alors, les yachts à la Bolloré, je ne suis pas sûr que ce soit la tasse de thé de ces gens dont j'admire la puissance de travail intellectuel moi qui ne suis qu'un pauvre hoeman fourbu.
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R
Chic chic, je vais aller me régaler cette après midi en regardant tout ça, j'adore ce livre et les enluminures sont un art qui m'a toujours fascinée.Lors de notre visite à Brioude, nous avons pu assister en direct à ce travail avec les pigments, c'est fabuleux.je ne connais Malte qu'à travers ce que nous en avait dit Bruno qui y avait fait un très profitable séjour linguistique  et avait adoré cette ile.Je ne crois pas non plus que tes amis apprécient ce culte de l'apparence, et le climat de paix et de silence recueilli qui semble régner sur certains endroits de l'ile (hors ceux patrouillés par les garde du corps de Nabotléon) se prête nécéssairement à l'élaboration d'ouvrages de réflexion. Tu me diras quand celui d'AMD sera sorti?Mille bisous, je file vaquer à mon ordinaire de maîtresse de maison...
M
Ben oui, 17 juillet, je retrouve ta réponse par le décourci des comment taire mais le 17 juin ça fait déjà plus d'un mois !<br /> QUE LE TEMPS PASSE VITE !...<br /> <br /> J'ai acquis ce matin - à la brocante de Granville - un vieil petit ouvrage de poésies de François VILLON (prinicpalement) et Charles d'ORLÉANS.<br /> Pour 3€, un vrai petit régal !
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R
Oh je suis contente pour toi de ce trésor déniché à grandville, Villon et Charles d'Orléans,miam... on ne lit plus assez ces poètes là, c'est un peu comme les grands peintres, on oublie nos racines et pourtant.je cherche les très riches heures du Duc de Berry. Tu vois quellles sont nos préoccupations à nous-z-autres? Villon Charles d'orléans et le duc de berry pendant que certains font l'apologie des yacht sur l'ile de Malte... on est mal, non?
M
Ah, sur la paille, il y en a des souvenirs ! Et sous la paille aussi parfois.<br /> <br /> http://www.memetics-story.com/article-1429593.html<br /> <br /> (Il va falloir que je réactualise certains liens !)<br /> Finalement Mitterrand a eu raison d'écrire "La paille et le grain" et il eût mieux fait de ne faire que cela plutôt que de la politique... Nous on aurait eu davantage de grain à moudre et beaucoup de nos concitoyens ne seraient pas ainsi sur la paille. Mais aujourd'hui ceux qui ont du blé n'hésitent plus à mettre sur la paille bien d'autres catégories non gagneuses.
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R
Quelle joie de retrouver cet article consacré à tes deux peintres préférés ( oui, il va falloir réactualiser car Viviane habite ailleurs ;o) et surtout un certain Dupré est venu s'ajouter à tes peintres favoris, quant à savoir si lui aussi aura bénéficié de ce travail memetique de la part de fervents et talentueux copistes....Millet - pour moi - c'est la lumière et le geste saisi mais qui contient son avant et son après et Van Gogh la chair à nu, et en souffrance, la profondeur du paysage, la fureur.Ta détestation de Mitterrand me touche aussi, quoique je n'ai jamais su si cet homme appréciait réellement l'art ou si cela était chez lui comme tant d'autres choses une posture. Et puis ton commentaire qui vagabonde entre les concepts, les mots, qui en joue tout en disant des choses très sérieuses et de bon sens, cela me réjouit toujours et tu le sais mon Prince. Je vais essayer de te fabriquer dans la semaine un bel articlenon  pas sur Mite errante :o((mais sur Du Préses belles payses enjouées cet amour des choses simples et sa technique hors pairs qui est ce qui m'enchante le plus en peinture, comme toi... je crois. Bisous
T
Hier déjà j'avais voulu faire une petite visite ici, mais le lien sur mon blog ne marchait pas...<br /> J'ai cru à un problème de maintenance. Aujourd'hui même chose... Heureusement il y avait ton dernier commentaire (merci!) sur lequel j'ai cliqué pour comprendre ce qui se passait... Et là je découvre ce lieu de transit où tu as commencé à installer une partie de tes textes et ton carnet d'adresses sur la toile...Etonnement et en même temps rassurée, tu es bien là...<br /> Je t'embrasse
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V
Merci Tissianetu fais partie des plumes que j'emmène avec moi dans une autre dimensionoui, j'ai bazardé Voyages en poésie avec immense regret car c'était ( de mon point de vue) un beau très beau blog, mais trop de souffrances y étaient attachées, des textes que je ne voulais plus voir dessus, d'autres disparus (plus de 300 ) avec le passage de V1 en V2, d'énormes difficultés à poster ( tant que je restais en suspens relativement aux offres du staff de mettre de la pub sur le blog, je postais sans difficulté, dès que je disais non, les pires ennuis et bugs, forcément s'ils me promettaient 600 euros de revenus avec mon blog souvent n°1, c'est qu'ils escomptaient en gagner bien davantage avec mes mots) surtout une certaine forme desclavage au commentaire dont il faut que je me défasse, la seule manière de franchir cette porte était... de la franchir... Je t'embrasse aussi.
C
Je n'ai vu que les gerbes des rayons du soleil couchant qui touchaient l'infini. <br /> Je n'ai vu que les gerbes de blé autrefois qui brillaient au soleil et que l'on rentrait dans les granges pour un dernier repos. <br /> Je n'ai aimé que les gerbes de rayons du soleil couchant pour savourer l'infini. <br /> J'ai laissé la paille, loin derrière moi. <br /> clem
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V
C'est vrai et beau aussi, laisser cette enveloppe pour aller à l'essence cielmerci