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Ibis sacré en Europe: un danger pour l’écosystème ...



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Suite à mon petit texte Ibis , mon ami  Jean-Pierre m’a adressé un article à la fois passionnant et très inquiétant.

Notre faim du toujours plus exotique et cependant à portée de regard quand ce n'est pas du toucher fait commettre bien des fautes contre la Nature à ceux qui vivent du commerce de ses créatures.

J’ai souvenir des grands Ibis africains marchant tranquilles au bord des fleuves ou des étangs, grapillant la moindre nourriture sur les décharges ou dans des marais s'asséchant, et dont la population était relativement régulée par la chasse  traditionnelle.

Les oiseaux piqueboeufs qui parfois gardent tout autre animal et vivent des parasites sur sa peau, les gendarmes, les merles métalliques
toutes sortes de rapaces, vautours, petits passereaux tels que les bengalis apportaient le chatoiement de leurs couleurs et de leurs coutumes propres à cette faune ailée.

Hélas, et c'est dans sa nature, L'Ibis sacré, kleptomane à deux pattes, s’attaque  volontiers à ses cousins à plumes: hérons, cormorans, aigrettes, butors, dont il va jusqu’à piller les œufs ou - quoique plus rarement - dévorer les petits.


Depuis quelques années, l’Ibis sacré pose de sérieux soucis aux régions qui l’ont accueilli puis laissé s’échapper des jardins d’acclimatation où il avait été importé pour le régal des visiteurs.
Aujourd’hui, on compte plus de quatre cent couples sur la façade atlantique, et 75 en Méditerranée. Cet oiseau puissant et dangereux prédateur, dévaste non seulement la faune dont il se nourrit ( à base de mollusques, vers, coquillages ) mais en s'attaquant à leurs couvées, menace la survie à court terme de certaines espèces d’oiseaux locales telles que sternes, vanneaux,  hérons garde bœufs etc.

Bien sûr, il se trouve toujours des associations à courte vue pour défendre l’implantation de l’Ibis sacré dans nos régions.

Faut-il rappeler que si nous ne voulons pas être amenés à transformer la planète en un gigantesque muséum d’espèces en voie de disparition, le bon sens impose de réfléchir aux conséquences sur la biodiversité de ces transferts d’espèces hors de leur niche originelle ?

Dans nos jolies campagnes, au bord de nos ruisseaux,
certains oiseaux font tellement partie du paysage depuis des générations que nous ne les voyons plus.


Il se pourrait qu'un jour proche ils ne soient plus qu'un vague souvenir...


Il en va de même de certaines espèces florales abondantes en couleurs et très adaptables à nos sols souvent plus riches que leur terre d'origine. Il m'a fait peine un jour de rencontrer sur le bord d'un fossé une fleur que je me souvenais avoir vue  en Afrique et dont les graines posées là par le vent ou quelque oiseau, prol!féraient au point d'étouffer les graminées sauvages et autochtones.

Pensons aussi à certaines tortues exotiques que leurs propriétaires imbéciles et irresponsables relachent dans nos rivières, tortues très agressives qui éliminent tout ce qui passe à portée de leur rostre.

La liste serait trop longue des transplantations ravageuses du biotope, pour n'en citer qu'une qui est une plaie dans notre région:  le Ragondin. Vilaine bête introduite en Europe au XIXème siècle pour sa fourrure "rentable " il a été là encore relaché par des propriétaires peu scrupuleux et a proliféré aux dépens de l'habitat où il s'est implanté.
En Amérique du Sud d'où il vient, sa présence était régulée par des prédateurs  naturels en l'espèce du puma ou du caïman. Il ne trouve chez nous aucune opposition à détruire les berges de rivières et leurs petits habitants comme la loutre, que l'homme,ses rectifications de cours d'eaux ou asséchements d'étangs et son goût prononcé pour la fourrure a mise gravement en danger.


Tout de même, pour consoler de ces propos un peu inquiets, une superbe photo d’ibis rouge. Celui-ci ne pourra s'en prendre qu'à vos regards lointains et ne détruira pas son environnement.

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M
Et depuis ça, on a créé les hôtels IBIS pour les voyageurs égarés.De sacrés voyageurs ! Il paraît même qu'il y a de drôles d'oiseaux parmi eux. Des cols blancs, des blancs becs, des poules mouillées, des gens qui se battent bec et ongles pour moins d'un €uro, des pies grièches et même parfois des inconnus qui vous balancent des noms d'oiseaux à la tête parce que vous avez posé votre valise sur leurs sacs à dos qui remplissent les halls d'entrée.Mais comprenez-moi, ce n'est pas cette volaille qui fait l'opinion.Excuse-moi Viviane, j'arrête de planer mais je tenais là un thème à la Devos. La fatigue m'enveloppe de ses ailes protectrices. J'espère que ce n'est pas un oiseau de malheur.Sacré ibis !
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R
oui, j'en ai connu moi aussi, des gens un peu bizarres dans les Ôte-ailes...Tu sais, en dépit de la fatigue, la verve est toujours là, et je suis certaine que ce que tu dis de ta fatigue ne comporte aucun mauvais présage, nous sommes éternels, toi et moi, pas vrai? en dépit des blessures de la vie, et des séjours forcés entre des cercles ou sous la glace, nous sommes éternels. Je pense à toi très fort, MP suit ce soir. Merci encore de ta contribution en texte et image si belle à ce petit article, il te doit tout.
M
Cette promenade enchantée au pays des oiseaux serait bien réjouissante si ce n'était la tristesse que ton alarme provoque...merci Viviane; tiens, je vais prendre mon adhésion  à la FRAPNA (ça fait longtemps que je repousse), association qui milite pour la protection de la "nature"...
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V
merci Mimi, cela me rassure d esavoir que cet article a participé un peu d'une prise de consciencebisous encore;
L
je ne connaissais pas !merci de ton passage sur mon bloget à bientot j'espére !bonne soiree
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V
Merci beaucoup  Laurence de cette visite
V
Je n'ai jamais vu d'Ibis sacrés, mais que de découvertes à travers ton article ! Oui, dépayser les animaux a toujours été une mauvaise idée, tout comme les hommes d'ailleurs et même les plantes. Il vaudrait mieux pouvoir voyager plus facilement pour les voir chez eux.
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V
Ah... cela me fait vraiment plaisir que tu aies apprécié ce petit voyage au pays des oiseauxles Ibis sont des bestioles magiques, mais je ne savais pas qu'elles menaçaient autant leur environnement.En fait, aujourd'hui, je crois que grâce à Internet on peut accéder à tout, bien sûr manquera toujours le contact direct avec le regard de la bestiole ( je me souviens dans un zoo la rencontre avec le regard si particulier du casoar... et avec son bec aussi ;o))bref, merci de la lecture comme toujours amicale, bisous.
M
Il est bon d'être au courant, merci Viviane et joyeux Noël
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R
Merci Marlène, je vais essayer d'être un peu plus présente sur les blogs mais avec ces fêtes et une fatigue ... que je ne peux contrôler je suis un peu déboussolée. A toi aussi de joyeuses fêtes de fin d'année ainsi qu'aux tiens.