Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Il s'agissait du vert


 

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Nous partions où l'aube s'éventre

Assis devant ta cueillette du jour
tu laissais fuir de tes doigts les vers blancs et lisses des racines
un arbre jeune encore
sur ta paume posé

Lunes noires tournaient
pinçaient une ramure
s’enfouissaient dans la nuée des feuilles

Pourtant
si longuement amère la terre de ta voix
rêvant tout haut d’un arbre à chaque instant du ciel
son ombre
notre amande
et l’enfant qui jouerait

Il s'agissait du vert

Nous avons pris le Sud
ses routes en corolles et le suc des forêts

Une maison poussait
sa palissade blanche enfoncée aux lauriers comme un serpent surpris
un albizia
un chêne
la porte si facile

à venir

d’autres clefs ?




Notre vieux chêne en hiver

chene-de-neige.jpg

La terrasse derrière l'été

jardin.jpg



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F
il y a là beaucoup de douceur et l'on se dit qu'il doit faire bon y vivre :-)<br /> big bisous
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R
oui, il y fait bon vivre et je vais ne me consacrer désormais qu'à ce lieu de vraie vie.
O
Bonjour Viviane,Une splendide symbiose entre ta voix, tes mots et tes photos ! Bravo !Amicalement,OLIVIER des Impromptus
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R
merci Olivier c'est sympa c eretour, désolée du retard, j'étais loin de toute connection internet
O
Merci! merci! pour cette lecture.J'aimerais entendre tous tes poèmes ainsi, tu parais si procheJe t'embrasseO.
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R
merci Orchis, c'est super sympa ;o))
L
Le titre est très joli J'ai lu avant d'entendre la voixetoui vraiment la poésie mérite qu'on la disel'écriture permet de mieux conservermais elle étouffe aussic'est bonheur de pouvoir entendre ces inflexions attentivesque le signe avait tout à fait ignorées   
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R
merci Luc, souvent quand un petit texte mérite encore un peu travailou du moins que je ne le sens pas encore mûrje le liscela me réconcilie un peuavec lui (sourire)
V
Jolie, cette plantation émue d'un futur... (Et comme tu la lis bien !)
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R
Quand nous étions jeunes Michel collectionnait les bonsaï. je me souviens à Talence il en avait déjà aps mal, mais dans cette résidence d'immeubles , il n'y avait d'autres arbres que les siens, minuscules. Nous rêvions d'une maison avec de vrais grands arbres... Nous les avons trouvés et en avons plantés d'autres. DEpuis, Michel fait pousser des pierres. merci Valentine de ce compliment.