Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Les derniers gestes de l'automne
ne s'effraient plus du froid qui mord.
Ils donnent
à la terre
un peu du corps
un peu de l'âme un peu du temps
posent aux trous profonds l'ardent
bulbe ou la généreuse corne.
Peu m'importent
les feuilles mortes
et leurs bonds d'écureuil qui narguent mon râteau
Peu m'importe l'étau
que fait le vent devant la porte
Peu m'importe qu'ait disparu l'écorce
même de l'absence
Au plus vivant du silence
il me reste ce froid où je trouve des forces
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