Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

La terre pour visage *1*



Un jour nous oserons
nos peurs aux fleurs d'hiver

Les chemins ne viendront plus nous mordre
          et nous serons légers touchant l'ancre des pierres

Un cri comme une lampe
et nous
si loin déjà
où le froid trouble les silhouettes
 
Plus loin



enclose sur nos voix
          
          la terre

pour visage.








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L
<br /> la terre est nos visages superposés, elle nous prend les pieds quelquefois pour nous rappeler que nous sommes déjà passés par là et qu'elle est notre ancre pour plus tard.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Jolies images, Lutin<br /> que celles de ces traces que tu évoques<br /> de ces petits rappels qui nous renvoient à notre modestie (sourire)<br /> merci<br /> <br /> <br />
C
<br /> A la 1ère lecture de "la terre pour visage", j'avais perçu  dans nos "peurs aux fleurs d'hiver" les chrysanthèmes...ces fleurs que certains appellent fleurs de la mort...et j'avais senti la<br /> légèreté des mots...vaporeux, éthérés et cette âme qui erre "glissant entre deux aubes" comme tu l'avais écris précédemment...mais je n'ai osé parlé de la mort...et pourtant !<br /> Comme quoi la 1ère impression est souvent la bonne !<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Il y a toutes sortes de morts dans ce petit texte<br /> et j'ai écrit nos peurs aux fleurs d'hivers aussi comme on dit " jeter aux horties quelque chose "<br /> mais c'est super gentil d'être revenue préciser ta pensée<br /> mille merci Corinne<br /> <br /> <br />
A
<br /> C'est d'abord une volonté "oser nos peurs" et puis plus loin, un ralenti dans ces<br /> silhouettes qui s'éloignent laissant à l'insaisissable sa part, et l'espace de la" terre pour visage" emplit le paysage.  c'est ma lecture. Amitiés<br /> <br /> <br />
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R
<br /> merci Alice de cette lecture si fine,<br />  il y a en effet des mouvements de tempo différents<br /> et tu les as fort bien senti et exprimé.<br /> <br /> <br />
R
<br /> Le cycle de la vie, une présence corporelle éphémère avec, cette chance pour ceux qui le peuvent, un échange avec la nature.<br /> Le monde qui nous entoure si capricieux ne vaut que si nos pas de terrien foulent la matière nourricière.<br /> Les arts aussi s'en nourrissent, les corps y vivent, les âmes en rêvent, est-ce bien réel?<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Ma réponse ne s'était pas mémorisée dans mon administration, pardonne m'en. parfois des micro coupures chez moi ou sur la<br /> plateforme.<br /> oui, la terre seule souvent me donne envie de continuer d'y marcher. mais c'est l'automne avec sa grisaille aussi des<br /> sentiments.<br /> Merci Roland du commentaire plein de poésie questionnante.<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> Quelle façon troublante et magnifique pour parler de la mort...<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Merci Renard, c'est gentil, la mort fut souvent présente dans ma vie d'accompagnante des mourants<br /> celle que je nous souhaite ici est douce, je l'espère en tous cas...<br /> <br /> <br />