Nos voix de pardonner

<br /> <br /> Peu de risques ici depuis deux jours car il fait doux, très doux. Mes tulipes botaniques sont en train de sortir, et j'attends... avec<br /> impatience d'en découvrir les nuances merveilleuses. merci Ulysse!<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Tout à fait vrai, la résistance jusqu'à s'enfermer dans la rancoeur ( rend-coeur) . Merci Miche de cet écho<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Tu as raison, pierre ciselée est le pardon, mais pierre douce, et doucement polie, effort de la volonté qui nous grandit nous-mêmes.<br /> Mille merci de ta lecture et pardonne ;o)) le retard, le soleil m'a appelée au jardin et ce n'est pas fini!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Il y a plusieurs strates dans ce que tu dis. On pourrait les résumer par " excuser l'erreur/pardonner la faute ". Car il n'y a aps la<br /> même dimension de responsabilité entre :<br /> <br /> <br /> -Ces crimes contre l'humanité qui ne méritent ni clémence ni excuse et dont comme tu le signales actuellement les chrétiens d'orient<br /> sont les premières victimes mais on pourrait aussi penser aux femmes et jeunes filles victimes de la religion de leurs frères et pères et oncles. Aux enfants violés par un proche etc.<br /> <br /> A cet égard, j'écoutais hier le témoignage des parents d'une jeune homosexuel assassiné par ses camarades ( actuellement sous les verrous) . Ils ont décidé de tendre la main pour essayer de<br /> comprendre cette horreur qui les avait frappé. Pour permettre à des jeunes qui avaient l'âge de leur fils disparu de reprendre leur route. Il y a là un courage dont je ne serais certainement pas<br /> capable si on tuait un des miens. Non, je n'en serais pas capable du tout.<br /> - Le fait de bousculer par mégarde quelqu'un.<br /> <br /> Et puis il y a ces manquements divers, véniels dirions-nous, dont nous nous rendons responsables par mégarde, ignorance, distraction,<br /> parfois pour blesser... Savoir que je ne suis guère différente de ceux qui me font parfois subir ces " dommages" me permet de leur pardonner ce qui dans l'instant voire un certain temps m'avait<br /> blessée. Si je ne le faisais, je me sentirais enfermée à triple tour dans la geole du ressentiment et pourquoi pas, en route vers la vengeance, celle qui ronge, celle qui détruit soi et<br /> l'autre.<br /> <br /> Il y aurait bien sûr beaucoup à dire des circonstances si diverses du pardon ( dont Derrida disait que le mot  ne peut s'appliquer aux fautes vénielles mais justement, à l'impardonnable). Il<br /> suffirait pour cela de faire le tour du vocabulaire...  Le pardon me guérit lorsque l'on m'a fait du mal, et je veux croire qu'il peut aider l'autre à se guérir lorsque c'est lui qui a<br /> failli... Parce que tout simplement, parfois nous ne savons pas ce que nous faisons. Merci Jean-Pierre d'avoir suscité cette réflexion qui va me tenir éveillée<br /> ;o))<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> J'aurais tendance à ne pas savoir pardonner quand mes proches sont atteints en effet, comme toi. mais je crois qu'il faut se forcer<br /> sinon c'est la guerre perpétuelle. Bises et merci Aimela de ton témoignage.<br /> <br /> <br /> <br />