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Voyage au bout de mon jardin *24*




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Mi-août. Bientôt. Quelques couleurs pimpantes s'acharnent à pétiller sous la canicule. Protégées par du paillis de bois, leur terreau maintenu humide grâce à des grains rétenteurs d'eau, elles m'enchantent de leur floribondité. Il faut dire que ces deux procédés m'économisent bien des arrosages et maintiennent en vie les fleurs qui sinon mourraient bien vite!
Ci-dessus, des Pervenches de Madagascar.

La terre devant la maison est de graves. Autant dire des cailloux mélangés ... à des cailloux. Très pauvre, seules quelques variétés un peu chameau comme l'alysse odorante, les tulipes botaniques, la céraiste tomenteuse, les belles de nuit et les roses trémières s'en contentent. Mais leurs floraisons, quoique remontante à l'automne pour la quasi totalité d'entre elles laisse un été presque entier vide de fleurs.

Je plante alors des annuelles. Mais j'ai beau amender mon sol, il est si aride et poreux que les plantations végètent. L'an prochain, je m'épargnerai fatigue et dépenses d'eau en multipliant à nouveau les potées fleuries maison comme ci-dessous le long de la plate bande donnant sur la rue:

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Le rosier André le Nôtre m'offre quelques boutons bien courageux dans sa potée...

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Sans doute une envie de rivaliser avec les énormes boutons floraux de l'hibiscus des marais :

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Les fleurs de celui ci font environ 20 centimètres de diamètre et pour couronner le tout, ce pied qui a survécu en pot à l'extérieur et par moins 15° quelques jours durant, a supporté la neige et le froid hivernal, m'offre des fleurs blanches ou pourpres au choix, sur la même plante!!!

Les pétunias et l'ipomée batata noire se tendent vers le soleil, qui ne les dérange jamais, bien au contraire... Et j'ai beau savoir que si je veux des fleurs dans ce pot jusque octobre pu novembre il me faudrait me résoudre à tailler un peu ces tiges si fournies, je n'y parviens pas, tant il est jubilant de voir s'allonger depuis bientôt trois mois ces trompettes parme clair au coeur noir. Jusqu'où grimperont-elles ???? 


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Dans la potée voisine, le lierre consomme toute l'eau dont aurait besoin le pétunia pour fleurir comme son voisin du dessus. J'y penserai l'an prochain:

potée 2




Contre le muret qui nous sépare de la rue les belles de nuit se parent de jaune anisé et de rose. Des années que j'essaie de supprimer ces plantes dont les carottes deviennent énormes avec le temps, mais toujours il doit en rester un morceau qui survit à l'épreuve... car cette association de deux nuances de me plait pas, mais alors pas du tout!  Difficile cependant de choisir quelle couleur sortira quand on sême des belles de nuit.


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Les dahlias ne sont pas en reste. Un peu d'eau et cela repart!
Chez nous, en dépit d'hivers parfois rigoureux, ils restent en pleine terre.
Ce dahlia décoratif fait environ 1, 50 m de haut et déploie depuis début juillet ses larges corolles mouchetées de pourpre, dont certaines touchent le sol tant la plante est lourde et mal étayée:


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Les autres dahlias, de la variété pompon, repartent doucement après une période de calme. La chaleur a pour effet m'a expliqué Michel, de ralentir les échanges métaboliques des plantes en plein été. Arroser trop ou engraisser ne sert à rien. Ces explications me rassurent tant la désolation qui saisit mon jardin entre juillet fin aout me navre...
Attendre et laisser faire la nature en surveillant tout de meme que rien ne soit brulé...


dahlia-pompon-rose.jpg

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Le fond de la photo donne idée de la sécheresse chez nous... De la paille!!!


Devant la cuisine, le rudbeckia fulgida que m'avait offert Corinne étincelle de ses petits soleils au coeur noir. 90 cm de haut, sobre, terre acide:

rudbeckia-fulgida.jpg


Sur la rocaille d'ombre, quelques couleurs chantent encore au milieu du gris:

rocaille-d-ombre.jpg

Il me tarde vraiment la fraîcheur de l'automne tant je suis pleine d'idées de changements et déplacements de plantes, tant j'ai envie de voir se rouvrir les feuillages prostrés...




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C
<br /> Comme c'est rafraîchissant toutes ces fleurs en ces jours de canicule où tout n'est que désolation, paysage brûlé... Tes impatiens semblent se plaire ainsi que tes dahlias... J'adore l'hibiscus<br /> des marais et les tiens resplendissent... Les rudbeckias fulgidas restent mes préférés parmi les variétés existantes ; ils tolèrent bien la sécheresse... Bravo et bises Viviane<br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Grâce aux soins ( et pas au ciel...) mes fleurs ont dans l'ensemble résisté aux fortes chaleurs, mais je viens de<br /> faire un tour au jardin et vois bien qu'il va me falloir, sitôt que 'jaurai un peu de temps pour moi, répandre de quoi maintenir l'eau su les talus abrupts: le sable chez nous est aquafuge, l'eau<br /> d'arrosage ou de pluie y roule vers le bas et ne pénètre pas... Bref, du travail encore en perspective, même là où j'ai planté des essences pour sols secs. Quant à ton rudbeckia, je vais le<br /> déplacer à l'automne, là où il souffrira de moins de soleil brûlant. Bises Corinne et désolée du retard...<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> excusez-moi de vous déranger, mais j'essaie de retrouver une amie qui s'appelle Sarah Lamarlère.<br /> <br /> <br /> Je suis architecte à Marseille, et nous nous sommes rencontrés l'été dernier sur une plage à Marseille dénommée Plage des Prophètes.<br /> Depuis ce soir, je n'ai plus revu Sarah. C'est une amie de Sarah qui m'avait délivré son nom de famille.<br /> <br /> <br /> J'avoue que ce genre de message peut vous paraître bizarre, surtout si je me trompe de personne. Mais j'ai cru voir dans votre blog une photo de Sarah.<br /> <br /> <br /> Je vous serais infiniment reconnaissant si vous pouviez me donner une adresse mail valide sur laquelle je puisse lui écrire. Sincèrement, je vous en serais TRèS reconnaissant. :)<br /> <br /> Je m'appelle Benoît Bovero.<br /> <br /> <br /> Merci.<br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous êtes sur le bon endroit, Sarah est notre fille   ;o), je lui ai transmis votre message...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> De bien jolies fleurs malgré la sécheresse  par chez toi<br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et en même temps, malgré le travail que cela demande de maintenir à flot le bateau sec de mon jardin, quel plaisir de<br /> s'y promener à la fraîche! Merci Aimela!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Bonjour Viviane,<br /> <br /> <br /> Ton jardin souffre mais offre encore de réelles beautés. Merci pour ce partage réjouissant. Chez moi, c'est paille partout. J'avais oublié ces grains absorbeurs d'eau. Merci pour le rappel.<br /> <br /> <br /> très bonne journée Viviane<br /> <br /> <br /> Martine<br />
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R
<br /> <br /> Plus que les grains absorbeurs d'eau qui outre leur nature rétentrice permettent de fixer autour des radicelles les<br /> éléments nutritifs essentiels pour la plante, il convient de pailler. Bois raméal fragmenté ou paille de lin ou coques de cacao. C'est vraiment important dans nos contrées asséchées depuis des<br /> mois. Merci Martine!<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> J'imaginais le désert ... Tu caches bien ton jeu coquine.<br /> Bises<br /> <br /> Philippe<br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ben le désert il est sous chaque feuille d'herbe car tout est grillé, mais... oui, les fleurs, j'en prends soin. Faut<br /> choisir: du gazon ou de la couleur ;o)) Merci Philippe!<br /> <br /> <br /> <br />