Tu es la lueur qui vient
le pays enroulé sous l’automne des arbres
Tu es la lueur qui pose
un vol sombre à la beauté d’insecte
où la fleur des ruines germait
Tu es l’instant muet qui ne s’attarde pas
la caresse légère en voyelles de sable
Tu es l’espace où l’eau
peut suspendre sa course
et regarder sa boue
sans crainte d’une main qui étrangle la source
Tu es l’infiniment