Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique

Essai d'autre tissu

 







Du vert chemin qui monte
    tu écoutes le vent marcher
pendant que boite le ciel sur la cîme des arbres
         et tu ne l'entends pas ?

A force de paroles
     tu ne t'inquiètes plus du rouge dans la roche

 tu ne sais plus conter les faims aimées debout
       et les cris des enfants que tranchent les horloges


Il est temps de donner de l'amour plus haut
que les mots

                          Essai d'autre tissu


       

 

 

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V
<br /> <br /> Un ciel qui boîte tandis que le vent marche, des faims que l'on aime debout, des cris d'enfants tranchés...! Oui, tu as raison, il est temps de s'élever<br /> au-dessus des mots, et y parviendrons-nous mieux que toi qui en présentes ici la trame, le première course d'aiguille ?<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Merci Valentine de ce commentaire dense, je crois qu'il est important de retourner à la vraie vie si nous voulons continuer de nourrir<br /> nos impressions en mots. Seule la vie inspire les poèmes ou nos réflexions , et l'internet nous en éloigne tant...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> C'est ce vent en marche qui nous éveille à la notion de temps<br /> lorsque<br /> dans une frondaison<br /> tout-à-coup<br /> son souffle nous rappelle que<br /> même lorsque rien ne bouge<br /> tout passe.<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Tu vois, ce sont ces mots en marche dans ton commentaire<br /> qui me font regretter qu'on ne puisse les lire<br /> même en silence<br /> en un lieu où tu les poserais...<br /> Sinon, oui, cet invisible qu'est le vent sait bien nous dire<br /> à sa manière<br /> que le monde n'est pas rigoureusement tel que nous le voyons de manière immédiate<br /> et que ce temps que nous pensons posséder en fractions autour de notre poignet<br /> nous possède totalement et que nous ne faisons qu'y passer...<br /> Merci Lélio!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Il n'y a que toi pour parler d'un ciel boîtant sur la cime des arbres. Prends du bon temps à vivre, mais continue de dire si joliment.<br /> <br /> <br /> Moi aussi, je m'interroge souvent sur l'utilité de dire.... mais je songe que si nous nous résignons tous au silence, qui verra encore la beauté queseule  la poésie sait bien subtilement<br /> rappeler.<br /> <br /> <br /> Amitié<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> En fait, ce qui me peine de plus en plus c'est que à force de lire et surtout commenter les écrits des autres, j'en ai perdu l'envie<br /> de continuer à écrire tout ce qui me traverse.<br /> D'où mon absence de vos blogs qui est pour moi comme une cure de jouvence, sans nul doute temporaire.<br /> Merci Marianne de tes encouragements...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Oui, il est grand temps... merci Viviane.<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> merci Jackie ;o)<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> A force de paroles , on ne sait plus rien raconter et c'est dommage, ce ne sont que des mots mais rien  ne bouge, c'est le gris qui prime  il faut  changer le tissus  mais que choisir ?<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Un tissu arc-en-ciel! oui, qui ruisselle de joie et de dynamisme...  Bisous Aimela et merci!<br /> <br /> <br /> <br /> <br />