Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
Dans ma chair
pour se dire
la ronce a trouvé refuge
Déjà son cri s'éteint qui noircissait ma bouche
de tout ce qui se tait entre souche et soleil
Ces mots-là étaient verts
rampants ou terrifiés en dicotylédones
ils suggéraient peut-être l'issue des barbelés
la douleur du talus dont j'arrache les lampes
le dos de mon chemin de plus en plus bossu
qui croise en l'ignorant les pas larges du temps
et la nuit qui surprend
toujours au même endroit
plus serré que les autres
Et je n'en ai rien su tant cela fut vite dit
Sur les berges enflées de l'unique caresse
un incendie mineur
écriture première
Chic salon © - Hébergé par Overblog