Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Par Viviane Lamarlère
De porte il n'y avait point
Entrer serait simple
et très fou
Ses branches hérissées au-dessus de nos têtes
traçaient un long chemin vers l'étoile prochaine
rien ne mesurerait cette route certaine
la nuit serait comme un baptême
Le temps de l'escalier
nous le sentions au fond de nous
comme si nous en avions été la rampe
et le bois
et le bruit des pas mêmes ébranlant chaque marche
le temps déroulait son aubier vers les lueurs profondes
où pousse l'étincelle du monde
l'indulgence des fruits pour l'amère cognée
Quand nous touchons un arbre et nous rêvons en lui
d'où tenons-nous encore
si ce n'est de l'enfance
qu'il n'y a de geôle à la chair que celle qu'elle accepte
que la pensée s'incarne en cela qu'elle rêve
que la vraie vie s'enfante à la souche creusée ?
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