Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Glisser plus bas que la fin de la chute franchir l’écorce en étoiles mouillée Emportant avec nous une idée de la blancheur future s'en aller lentement à l’ultime fontaine près des corbeaux de feu
O singulier choisir Ici est le bord du monde il ne manque que l’envie de sauter
Lèvres tendues vers le lait qui lui vient d’autres bouches visage débutant surpris des voix penchées si doucement On dirait que notre souffle rassure son attente Il sait déjà l’enfant qu’au-delà de la faim il y a le froid sans clef du silence Prélude...
Tu m’as offert un anneau c’est à peine si les bords de la pierre entament nos gestes Il faut que je te dise quelque chose qui appartient à l’été aux bruits d’amour dans l’herbe viens...
La veuve étoffe douce à l’implacable soie tisse sans se lasser et dessine l'obscur d'un en faim peurs mêlées On voudrait être ailleurs aux glaces des forêts juste une empreinte fine un rêve une volée de joie sortant des rêves
Toi mon frère toi ma sœur sais tu ce que j’aime chez toi ? Ce qui provoque ma haine... Les petits frottements au milieu de tes notes l’élégante détresse de tes chutes répétées et surtout ce qui toi entièrement toi sans peur et sans pudeur saccage le bouclier...
Parfois je me demande si la feuille d'une laitue bien pommée ne serait pas la représentation la plus fidèle de l'Univers.
Ecoute le vieux mur Il traverse le chat Mais la vie prête à bondir peut-être tuer peut être résignée à laisser l'insouciance écrire son chemin. Personne n'a crié Le mur si loin déjà. Septembre 2006
Je suis si souvent envahie de doutes que mon jardin peut être noir d'une seule poignée de terre
Hier je revenais Le soir était orange d'un orange veiné de touts petits mensonges La journée m'avait laissé ce sentiment là bringé D'un côté de la route les tilleuls tenaient sages leurs obus effeuillés Entre leurs frondaisons le ciel éclats impronon...
Pour Sarah, Mathilde et Bruno... Lumière noire étrangement huilée de la pluie sur vos boucles que j’aimais caresser quand vous étiez enfants Si blonds pourtant il suffisait de quelques gouttes et l’or de vos cheveux de nuit coagulés illuminait ma rou...
Je suis partie aux dernières fois de nous vers les plaies aux genoux qui font des marques brunes Résonne où la tendresse jour de froid chaud de lune semant large mes peines Je suis partie au loin et vous n'étiez pas là pour cueillir en vos doigts la ferveur...
Inscrite dans ma chair une fidélité à des musiques anciennes se dit dans la douleur qui sont-ils ces vaillants gris ou noirs et pourtant chromos-hommes leur labeur silencieux sans espoir sans loisir et le poids de leur charge allant vers le néant ou la...
Une pierre muscles bandés les yeux tournés vers l'horizon attend de la mer une réponse à quelque chose elle a perdu sa mort sans doute
Il est midi l’heure de se perdre dans la prison du connu les lois ronronnent le monde passe laissons passer il est mi nuit l’heure de s’endort il y a des joies bleues sous le lit sensation douce soûle encore
Un buisson de soleil a fleuri au salon comment est-il venu ? Je ne saurais le dire J'ai laissé les rideaux fermés pour mieux cligner des rêves étrange ce rond d'eau lumineux émouvant qui étale ses franges s'attarde comme un voeu et claire la maison.
Je dormais sur ma bouche le froid en rampes douces étalait tous ses bras Le vent dansait là-haut avec les yeux des chats la nuit goûtait tranquille son brouillon plein d’étoiles bavardages pointus Je dormais sur mon seule Il me manquait tes mains pour...
Il n'y a pas d'essence Et de sens Ni d'envers ni d'endroit. Tout est rien et dicible. l'inconnu me presse, l'impossible Lace mes rêves et tisse Des idées métisses Aux rivages Indiens matinés africains © RSSLK
Ces heures du soir comme une eau sombre nous ont apporté un orage une odeur va et vient un sillage épicé L’eau est venue nous taire l’eau est venue enfin le ciel était vin jaune L umière neuve née la tristesse des vignes que la grêle a tranchées il n’y...
Parfois quand je m’arrête je la sens vraiment tourner sous mes pieds la Terre
Pour expliquer
Pour ceux qui prennent la route des vacances cette oeuvre de François Couperin parmi celles que je préfère la grande vocalise pour deux voix et orgue de la Troisième leçon comme une prière de prudence Un extrait avec Alfred Deller, soprano homme Troisième...
Le marché des droits marche de travers c'est incontestable. Mais le marché des devoirs n'est pas en meilleure posture